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Ad:tech London: les lois de la connaissance

Le salon de l'excellence.  Ici suinte l'immaculé, les pontes du marketing s'y baladent cahin-caha, parfaitement intelligibles, autant dans la posture que dans l'apparence. L'esplanade est brutalement claire, la population essaime: piétinements dans les travées de la conférence, bondissements des stands des exposants, coup de fil, discussion, interaction.
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L'amertume de la défaite

La défaite. Deux syllabes pour une seule signification: l'échec. La défaite est un plat qui se mange froid, qui se digère mal; un mal qui triture le cœur, qui l'arrache de toute bienveillance et ce, à chaque répétition, un mal qui peut être d'une pédanterie atroce. La défaite est mal. La défaite blesse. Elle tue les espoirs enfouis, souvent dans une furie enluminée.

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Les joies du voyage

Extrait d'un journal de bord. Celui d'un grognon patenté. Il faut bien tuer le temps. J'adore voyager, mais je hais les aéroports. La devise y est éternelle: courir pour attendre, et puis attendre, avant de recourir. Attendre au contrôle de sécurité, courir vers son portillon de départ. Éternels donc, ces mouvements pendulaires, rituels et inamovibles, pour notre sécurité, ânnone cette voix toujours féminine dans un haut-parleur communément masculin.

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Adieu, mon assassine

On peut bien se lamenter sur son sort, claudiquer au plus profond de son inconscient, se morfondre dans la bassesse spirituelle, s'acharner sur les turpitudes néfastes qui parasitent son esprit, malsain s'il en est.

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Ô diable les chauvins! Vive la France!

Pour Charles-Ferdinand Ramuz, d'un dévoué admirateur.  Pourtant, on les aime bien nos voisins français. Ils sont nos amis tout à fait, un peuple d’êtres gentillets, qui aiment faire causette et boire le vin.

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Le groupetto de l'amour

ls sont assis à la table d’à-côté.  Un couple, manifestement. Largement quadras, tous les deux. Ni roturiers ni hautains, ils s’immisceraient parfaitement dans n’importe quel décor, ici comme ailleurs, là-bas ou autre part. 

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Au Montreux Jazz, tout le monde il est beau

Au Montreux Jazz Festival, l'entrée est libre mais une vérité s'impose, cruelle: seuls les beaux sont admis. La ségrégation est naturelle, bien sûr.  Mais sur les quais montreusiens, il n'y a de place que pour les divas soyeuses, les bobos en goguette qui déambulent fièrement, la tête haute, le regard fier, la pensée philosophique.

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Le calendrier et ses dates

Certains sont organisés.  D’autres spontanés.  D’aucuns aiment à tout planifier, voire tout contrôler. Là où je travaille, certains collègues sont portés sur détail, par la précise exactitude, le tout calfeutré par une mainmise collective, un brin d’organisation, quand même.

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Du retard dans sa lecture

De la lecture en retard, ça s'accumule. Ca s'entasse. Tous les jours y'a regain, l'amoncellement d'affaires à scruter, de combines à lire, d'articles à fouiller, la quête de la bonne pioche littéraire.
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Andy Carroll: le ballet aérien

Dans le football aussi, le duel aérien, ballet superbe, est un art à part entière.  Andy Carroll l'a magnifiquement prouvé, son coup de boule à Kiev et contre la Suède a tout du parfait: détente, timing, puissance, équilibre. Décryptage.

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Mon Soniphere: My Friend of Misery

Le son d'une basse ronronnante a quelque chose de jubilatoire. Limite jouissif. On s'imagine une lignée pure, un riff idoine, une mélodie parfaite, berceuse, mirifique, le son ultime qui renvoie à ses bonheurs propres.

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Les couleurs: à chacun ses goûts

Les couleurs sont comme les goûts; chacun les assimile avec ses accointances propres, l'œil qui s'amourache inconsciemment de ce qui sied, ou pas, au cerveau. Tout est un peu à l'instar des couleurs: on aime ou on n'aime pas.

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La journée pourrie du foot: vive le hockey

Aujourd’hui, les nouvelles ne sont pas bonnes.  Pas pour les footballeurs, du moins. Geoffrey Serey Die, solide travailleur du FC Sion, a d’abord giflé un pauvre ramasseur de balle. Une geste d’une bassesse crasse, répréhensible on l’espère, quelques mois de suspension suffiraient à peine à sa peine, histoire de doser la peine du pauvre gosse, bénévole s’il en faut.

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Le foot est sauf: Chelsea est en finale

Merci Chelsea. Nous aurons droit à une finale de Champions League, une vraie. Il n’y aura pas de sens unique barcelonais à Munich, pas de domination à outrance, le fameux 70%-30% de possession que le Barça affuble à tous ses adversaires, chaque week-end, que ce soit face au édiles du Real, aux cabochards du Rayo Vallecano ou aux robustes Biélorusses du BATE Borisov, peu importe.

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Pearl Harbor, jour d'infamie

"Hier, 7 décembre 1941 - une date qui restera à jamais marquée dans l'Histoire comme un jour d'infamie."

Tels furent les propos du Président américain Théodore Roosevelt, le lendemain de l'attaque japonaise sur Pearl Harbor.

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Jonathan Mann: souvenirs CNN d'une jeunesse sans internet

Quand j’étais jeune, Internet n’existait pas.  La télévision traditionnelle balbutiait ses programmes ridicules à intervalles régulières, programmation TSR nian-nian, précise, juste, esclave des temps anciens où l’information ne circulait que rétroactivement. Les journalistes étaient des journalistes. Et le reste du monde les lisaient sans esprit critique. Juste avec cette attention subreptice.
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Les nouveaux sportifs made in USA

Messi. Messi. Messi. A 24 ans, Lionel Messi est déjà entré dans la caste des grands de ce monde, la classe des génies intemporels du football, ceux qui subliment par leur endoctrinement au parfait, le génie comme attribut premier, non loin des intouchables Pelé ou Maradona.

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Göhkan Inler, pour la beauté du geste

Gökhan Inler est un esthète. Un puriste. L'homme incarne le beau, la magnificence du geste, la sobriété, l'art à l'état brut; le Napolitain est la quintessence du geste parfait exécuté d'une grâce altière, une gestuelle idoine que si peu de footballeurs sont capables de reproduire.

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