C'est la salle de conférence. De l'intérieur on observe l'arrivée du petit monde; de l'extérieur on observe les petits chefs.

Ronaldo ou Messi, la brute ou le bon? Et si, finalement, ce n'était pas si limpide?

Elle agit tantôt à l'union, tantôt à la désacralisation; et à la fin c'est elle qui gagne.

On peut tricher de tout et avec n'importe qui. Qui plus est, sur n'importe quoi.  Mais peut-on seulement tricher avec soi-même?

C'est l'histoire d'un motard, d'un chauffard et de quelques lecteurs. Qui ne s'intéressent qu'à l'essentiel: eux-mêmes. 

Après le Drame, les Champs, le Thalys, la Tour, Montparnasse, Montmartre ou le Louvre: la vie reprend. Même la COP21 fait rire.

C'est le grand raout. Le rassemblement annuel qui ne laisse, ô jamais, personne indifférent.  A chacun son jouet.

Mais que serions nous, sportifs amateurs, sans ces gens issus d'une immigration, proche ou lointaine? Est‐ce seulement raisonnable d'y penser? Allez savoir.

La salle de sport. Y venir, c'est voir de tout, n'importe qui y faire du n'importe quoi, voire plus si entente. Visite d'une salle lausannoise.

T-shirt rouge, short bleu, face contre terre. L'enfant est mort. Il pourrait être un autre, il pourrait être le nôtre.

Plus bas tout est à la fois laid car trop petit vu d'ici; d’ici tout est si petit car rien ne peut être grand; de grand il n'existe que les chaînes montagneuses, que je survole totalement déployé. 

Les festivals.  Gigantesque raout des bobos, des dadas et des jeunes papas, paradis sur terre des âmes égarées, la musique excuse pour ainsi dire tout

C'est une promesse: fini l'escalier roulant. Tant que mes jambes me permettront de monter à la force de mes jambes, l'escalier, le vrai, sera priviléglié. En attendant la chaise roulante, au diable l'escalier roulant.

Dans l'auditoire, le pot-pourri des cultures, le mélange des peuples - les introvertis les extravertis.  Les m'as-tu vu avant le m'as-tu entendu.

En un tournemain, la piste a changé ses atours: on passe de l'ocre cracra au bleu céruléen

Droite comme un i, les mains dans le dos, le costume droit, cintré, tout sauf bigorne.  En face, une horde de journalistes.

Pour s'y préparer, on peut avoir posément lu tous les bouquins. On peut avoir sagement entendu les autres - à défaut de les avoir écouté.  Mais on n'y est jamais réellement préparé.

C'est l'histoire d'un homme, que nous appellerons ici Kolok.  Il est Erythréen. Il est requérant d'asile. Il est en Suisse depuis quatre mois.  Voici la deuxième partie de notre rencontre.